Le choix
À ce jour, nous commençons seulement à transformer quelques fèves de cacao, dont la vocation première est d'être dégustée sous forme de tablettes. Trois origines sont d'ores et déjà disponibles (Tanzanie, Ouganda, Bélize), et d'autres sont prévues pour bientôt (Pérou – Gran Nativo, Piura blanco, Chuncho et Fortunato no. 4 –, Venezuela Chuao, Guatemala, Madagascar, Viêt-Nam, etc.).
En attendant ces nouveaux terroirs, et jusqu'à ce que nous soyons prêts à gagner une autonomie totale vis-à-vis de nos partenaires fèviers, nous avons fait un choix.
Celui de renoncer aux bénéfices de prêter allégeance à une manufacture.
Celui de rechercher partout, les expressions possibles du cacao :
Dans le terreau européen des fabricants rompus à l'exercice, négociant de gré à gré avec les planteurs.
Mais aussi dans le mouvement bean-to-bar, né aux États-Unis dans les années 2000, qui renoue avec une transformation minimaliste du cacao, cherchant à réduire les intermédiaires en un point infinitésimal.